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Patrimoine

Le Patrimoine
de Massiac

Un Patrimoine riche et variés

Au cœur de l’Auvergne, le patrimoine de la commune de Massiac se révèle séduisant et pittoresque.

Les points d'intérêts

Paysage de terrasses

Cultures en terrasses à flanc de coteaux qui existaient autrefois et qui servaient à la culture de vignes, d’arbres fruitiers et de plantes aromatiques. Ces terrasses dites « Palhàs » ont été réhabilitées de 2000 à 2004.

Vous pourrez les découvrir à travers un sentier d’interprétation. De ces cultures naissent des produits (vin, plantes aromatiques, fruits et dérivés de fruits…) commercialisés en Pays de Massiac.

Les terrasses de Massiac

Gorges de la Sianne

De Molèdes à Auriac l’Église

Ce site est connu pour ses nombreux petits ponts de tradition gallo-romaine au-dessus de la rivière Sianne, qui contribuent à son charme. Non loin de Molèdes, vous pourrez découvrir aussi la Tour de guet de Colombine (XIème siècle).

Plus d’infos sur le site de l’association Cézallier Vallée de la Sianne : www.cezalliersianne.asso.fr

Eglise de Saint Mary le Cros

Eglise romane édifiée par un évêque de Clermont Ferrand, elle a été construite pour honorer Saint Mary, confesseur évangélisateur de Haute Auvergne et conserver ses reliques.

 

Une première chapelle fut construite après la mort de Saint Mary par Saint Austremoine pour honorer celui-ci, confesseur évangélisateur de la Haute Auvergne. Cette chapelle qui fut remplacée par une église, édifiée selon le voeu de l’évêque de Clermont a disparu pour laisser la place à la belle église romane que nous voyons aujourd’hui.

Le seul souvenir de cette ancienne église est la chasse suspendue par ses grosses chaînes. Creusée dans un tronc d’arbre et renforcée de bandes métalliques, elle contenait les restes de Saint Mary. Elle fut forcée en 1050 par les soldats d’Ermengarde, contesse d’Apchon, femme du seigneur de Massiac qui fit emporter les reliques à Mauriac.

Au XIè siècle, l’église a été entièrement réédifiée dans une période que l’on peut situer entre 1060 / 1080. C’est cette église romane que vous pouvez admirer aujourd’hui. Elle a cependant subie des remaniements au XVè puis au XIXè siècle.

L’abside : suivant un modèle très répandu dans la région, est ornée de 5 arcades soutenues par des colonnes à chapiteaux.

La travée précédant l’abside donne une impression de puissance grâce aux 4 massifs de colonnes qui la délimitent dans les angles. Cette travée était probablement recouverte d’une coupole disparue au XVè siècle.

Il faut remarquer que toute cette partie de l’église n’est pas construite sur une base horizontale mais est inclinée en direction de la vallée. On peut également voir de l’extérieur que le mur du clocher à peigne de l’église n’est pas vertical mais légèrement incliné vers le fond de l’église.

 

 

Au XVè siècle

Vers 1450, une première reconstruction fut opérée après la guerre de 100 ans. Les travaux portèrent sur  : la confection de la voûte sur croisées d’ogives dans la travée avant choeur ; la mise en place des cloches ; la reconstruction probable de toute la nef. Il est également possible que le cercueil de Saint Mary ait été fait à cette époque pour remplacer la chasse ancienne. De même, les fonts baptismaux et la chaire pourraient dater de cette époque.

Au XIXè siècle

En 1897, une autre série de travaux de reconstruction fut entreprise : reconstruction de la nef mentionnée à l’intérieur du dernier pilier du fond de l’église ; réfection des fenêtres du choeur et des corniches extérieures ; aménagement de l’intérieur de l’église.

Accès

De Massiac, prendre la N122 en direction d’Aurillac. A Molompize, au centre du bourg, prendre à gauche la direction de Chazeloux par la D44. Continuer jusqu’à Videt, dans le village prendre la route sur votre droite, dépasser le village de Lachau et continuer à descendre jusqu’au village de St Mary le Cros.

Eglise Saint André à Massiac

L’église Saint André à Massiac est rendue remarquable par une très belle statuaire : une vierge ouvrante du XIVè siècle (il n’en existe qu’une trentaine dans le monde), une vierge en magesté du XVè siècle, une sainte Madeleine porteuse de myrrhes et un saint Jean.

Historique

Vers l’an 1000, les Rochefort d’Ally, seigneurs de Massiac à cette époque sont à l’origine de la fondation de l’église Saint André.

A l’origine, l’église Saint André était moitié moindre en longueur et après des agrandissements successifs, à travers les siècles, elle revêt une forme quadrangulaire avec sa largeur actuelle.

Ainsi en 1870, elle a été presque doublée par la suppression du pâté de maisons de nobles tels que Rochefort d’Ally, Apchon, Espinchal … accolées à la façade ouest, emplacement actuel du nouveau porche néogothique.

Pour la défendre, les moines bénédictins du prieuré de Rochefort bâtirent à son chevet une grosse tour carrée dite : « La Tour d’Ally ».

En 1379, sous Charles V, l’église fut incendiée et partiellement détruite par les bandes gasconnes, les archives de la paroisse furent détruites

La « Tour d’Ally » appelée plus tard « Tour d’Espinchal » fut rasée en 1666, après la condamnation à mort par contumace de Gaspard d’Espinchal.

Aujourd’hui, la base de la Tour d’Ally a été incorporée au grand clocher pointu, à l’échelle de l’église actuelle. Mais on peut voir encore dans ses vieux murs la trace de la porte d’Ally donnant accès autrefois à l’ancienne rue Saint Jean.

L’extérieur

Du côté de la façade nord, vous pouvez remarquer, une fontaine en basalte datant du XIXè siècle. Sur cette place, autrefois, il y avait un cimetière.

Sur la façade ouest, le portail est de style néogothique flamboyant du XIXè siècle. Cette église est bâtie avec du tuf rouge volcanique.

Sur les façades nord et sud, au niveau des corniches, on peut remarquer les limites de l’agrandissement qui a eu lieu au XIXè siècle et la différence dans les matériaux de construction et l’appareillage.

L’intérieur

Cette église est spacieuse et suit le plan des églises de Basse-Auvergne : elle possède une nef et deux collatéraux, deux chapelle auxiliaires mais sans déambulatoire.

En entrant dans l’église, à gauche de la nef, vous pouvez admirer dans une vitrine la Vierge à l’Enfant – Vierge Ouvrante de la fin du XIVè siècle, restaurée en 2008. Il en existe qu’une trentaine dans le monde. Elle a été découverte en 1954 au cours d’exploitations forestières.

Près de celle-ci, en haut sur votre droite se situe le tableau « Saint Jérôme soutenu par un ange », une huile sur toile du XVIIè siècle.

En continuant l’allée, vous remarquerez un vitrail représentant la Vallée d’Allagnon et les deux éperons rocheux datant de la fin du XIXè et début du XXè siècle.

Dans la chapelle nord des fonts baptismaux : à remarquer les statues de Sainte Madeleine et Saint Jean Baptiste.

La clef de voûte représente les armes des seigneurs Léotoing-Montgon, évêques de Saint-Flour, à l’origine de la construction des tours de la cathédrale de 1452 à 1482.

En parcourant l’allée sud, dans une niche grillagée, une Vierge en Majesté du XVè siècle attirera votre attention. Elle a été classée Monument Historique en 1960 et restauraée en 1963.

En sortant sur la gauche, le tableau intitulé « l’Adoration des Bergers » datant du XVIIè siècle, classé Monument Historique le 28 mai 1958 est à contempler.